A Toure Baume sur des « terres rouges appelées ici des ruffes »  : finesse et élégance à 85 ans . L’âge de ce magnifique carignan est estimé par un vieux vigneron du village. Les racines pénètrent dans des couches de sédiments inaccessibles à des vignes plus jeunes. En 2008, nous lui rendons hommage dans notre cuvée L’Humeur vagabonde.

Au condamines : les schistes ne sont pas généreux (rarement plus de 15hL/ha) mais donnent à cette syrah (18ans) une telle finesse que nous leur pardonnons leur parcimonie !

A Ste Appolyne: la jeunesse des syrah sur galets (6 ans) explose en opulence et générosité.

Au Bouis, seule au milieu de la garrigue, une syrah de 18 ans sur des schistes rouges : si les sangliers n’étaient pas du même avis que nous , peut-être aurions nous davantage de ce raisin qui donne un vin finement épicé !

Les favoris des vendangeurs gourmands, vous retrouverez son fruit dans le rouge « le Clos » et dans le rosé « En Terrasse  »

la variété « oeillade » ne peut plus être plantée car elle n’existe plus. J’ai donc demandé à mon pépiniériste d’en greffer afin de pouvoir en replanter sur une parcelle. C’est ma manière à moi de transmettre un bout de patrimoine régional . Ici l’usage était de réserver l’oillade au raisin de table (ce n’est plus le cas, il est trop fragile pour le transport). C’est un excellent raisin de cuve, intéressant pour son fruité et son élégance .

Vous retrouverez la générosité des grenaches du Serre de Thomas (10ans) dans la cuvée « le Clos« .

Sur les schistes des Condamines, le grenache (20ans) donne la quintessence de son potentiel : généreux, complexe et élégant, sur des arômes caractéristiques de cerise noire, pruneaux, épices (poivre.)

Au lieu dit les Maros : sur galets roulés, cette vigne (25 ans) est exposée Nord-Est. Les maturations sont lentes. J’apprends la patience pour obtenir son vin aux arômes de mûre, cassis, poire confiturée et finement poivré.