Le domaine est en agriculture biologique depuis 2008 (certifié en 2012). La qualité du vin se joue d’abord à la vigne.
Activer les sols pour garder leur distinction, la diversité de nos terres :
En hiver l’herbe est laissée entre rang pour éviter l’érosion lors des pluies d’automne (épisodes cévenols) et favoriser la vie du sol.
Chacune des 15 parcelles bénéficie d’une observation et d’un patient travail de culture qui lui est propre.
Dés les premières chaleurs, des labours sont réalisés pour éliminer naturellement l’herbe, ainsi elle ne concurrence pas la vigne dans l’accès aux ressources en eau. Durant l’hiver nous apportons du compost bio : marc de raisin et fumier de brebis (élevage du plateau du Larzac).
Pour que la vigne puisse porter à maturité chaque baie :
La charge est limitée par des ébourgeonnages stricts et des tailles courtes. Les rendements sont maitrisés : 30 hectolitres en moyenne par hectare.
Préserver et favoriser la diversité d’insectes dans les vignes :
Les vignes sont séparées les unes des autres par des bois, des oliviers, des murets. Nous avons la chance d’avoir encore des capitelles ou « mas ronds » qui servaient d’abris aux bergers.Les apiculteurs apprécient la diversité de notre flore et nos méthodes de culture sans danger pour les abeilles.
Sauvegarder un cépage oublié, L’œillade noire :
L’Oeillade noire semble être originaire du Languedoc. C’est un cépage rare et oublié en voie de disparition souvent comparé à tort au cinsault. Aujourd’hui, c’est une variété quasiment disparue du vignoble. Ce cépage n’est plus présent que sur quelques hectares dans le sud de la France. Nous avons fait des selections massales de nos vieux ceps en gobelet. 1ère recolte en 2023.
Conserver un cépage rare et oublié
Ovale et de peau fine, vous retrouverez son panier de fruits rouges et sa fraîcheur dans notre cuvée 100% OEILLADE.